Ça coule, ça tousse, ça pique

Grands comme petits, le mois de janvier est souvent le plus chargé pour nos nez!

On sort des périodes de fêtes où on a souvent mangé plus que de besoin. On a également passé les jours les plus courts et le manque de soleil commence à se faire ressentir. Et puis nos vies ne nous permettent pas toujours de nous mettre au diapason avec les rythmes de saisons. L’hiver est une période de repos, d’introspection et de régénération.

Souvent ça commence par un picotement dans la gorge, suivi du nez fontaine! Puis ça s’épaissit, change de couleur parfois ça descend dans la gorge. Voir jusqu’aux bronches.

Photo : Kelly Sikkema

NOUS PARLONS ICI DU BON PETIT RHUME (PARFOIS PLUTÔT LE BON GROS…)

Mais au fait, pourquoi parfois on passe à côté et parfois non? Pourquoi certains s’en remettent en 48h et chez d’autres ça traîne des semaines?

Nous sommes en contact avec des pathogènes quotidiennement. Dans l’air, dans l’eau, la nourriture que nous consommons, au contact de notre environnement tout simplement. En plus des pathogènes, nous emmagasinons chaque jour des toxiques (alimentation, pollution, stress, pesticides, ondes…) en plus des déchets issus de notre métabolisme normal.

Le taux de toxiques et de toxines dans notre organisme est appelé toxémie. Or quand la toxémie est trop élevée alors, elle prépare le terrain pour la maladie.

La maladie est un état. L’état d’une personne dont l’organisme est en difficulté, suite à diverses situations qui l’empêchent de manifester la santé (condition normale des êtres vivants rappelons le).

La maladie déclenche en fait une tentative de rétablissement de l’équilibre ou de guérison. Notre organisme va utiliser la maladie pour se débarrasser des toxines.

AUTRE POINT IMPORTANT : L’ÉNERGIE VITALE

Un individu en bonne santé dispose de bonnes réserves d’énergie vitale. Tous les organes sont parfaitement bien innervés, et reçoivent donc suffisamment d’énergie pour remplir leurs rôles convenablement.

Si l’énergie vitale vient à manquer (manque de repos, stress, mauvaise alimentation, non modulation de l’activité en fonction des saisons…) alors certaines fonctions de l’organisme sont perturbées.

Le ralentissement des fonctions touche notamment les organes d’élimination, augmentant la toxémie, et plaçant l’organisme dans une disposition favorable à la maladie.

Alors que faire?

LA CHOSE LA PLUS IMPORTANTE EST LE REPOS !

  • Le repos physique : on ne se lance pas dans des activités trop demandeuses.
  • Le repos digestif : on mange léger, car toute l’énergie dispensée dans la digestion est de l’énergie qui ne va pas au processus de guérison.
  • Le repos mental : on évite la télé, la tablette et même la lecture. Le cerveau (grand consommateur d’énergie) sur off!

 

Le repos permet à l’organisme d’attribuer le maximum d’énergie au processus de guérison, afin d’optimiser les chances pour que celui-ci soit fructueux.

PPhoto : Rex Pikar

ET LA FIÈVRE?

L’augmentation de la température du corps est un mécanisme de défense. Cependant, si la température dépasse les 39° alors il faut consulter un médecin.

Sinon il est préférable d’accompagner la fièvre en buvant de l’eau ou des tisanes.

Personnellement j’aime aller au lit avec une bouillotte, beaucoup de couvertures et transpirer tout ce que je peux.

La transpiration est en effet une aide capitale pour éliminer les toxines et donc faire baisser la toxémie.

Enfin, prendre un bain à la température de la fièvre et laisser tiédir peut aider à abaisser la température si elle est mal supportée.

L’ACCOMPAGNEMENT PAR LES PLANTES

Il est possible d’accompagner l’organisme dans cette période.

En premier lieu : le thym. Plante ô combien formidable.
Du thym en tisane. Pour cela, on utilise seulement les feuilles, les branches contiennent beaucoup de tanins qui ne sont pas utiles dans ce cas là. Il doit être très aromatique. Il est très important de couvrir pendant l’infusion pour ne pas que les principes aromatiques (très volatils) ne s’échappent. Car eux sont essentiels!

Dès les premiers signes de froid, on peut donc accompagner l’organisme dans le processus avec une tisane de thym auquel on peut ajouter du gingembre et du citron. Le but n’étant pas de supprimer la maladie comme on l’a vu précédemment mais bien de l’accompagner.

  • 1 cuillère à café par tasse de thym qui va désinfecter
  • Gingembre au goût de chacun pour réchauffer
  • 1 citron pressé pour nettoyer

 

Boire 3 ou 4 tasses étalées dans la journée.

Il est possible également de rajouter du miel. Soit dans la tisane juste avant de la boire soit de manger une cuillère de miel entre les repas. Le miel se consomme seul.

Enfin on peut utiliser les huiles essentielles pour ceux qui les apprécient. Une synergie d’HE contenant des oxydes et des terpènes est très efficace.

Pour les petits tracas touchant la sphère ORL le couple le plus utilisé est Eucalyptus Radié + Ravintsara à dose égale.

Thym à linalol (utilisable avec les enfants) + eucalyptus radié est aussi une bonne combinaison.

Voyez suivant les huiles que vous possédez déjà.

Pour les dosages :

  • 1-2 ans : Diluer dans une huile de coco fractionnée ou d’amande douce : 50% d’huile essentielle, 50% d’huile végétale. Appliquer 1- 2 gouttes poumons et sous les pieds.
  • 2-5 ans : Mélange comme ci dessus, 50/50. 3-5 gouttes du mélange par application. Si vous voulez mettre une huile pure sous les pieds, mettez 1 goutte sous un pied et frottez les deux plantes de pieds l’une contre l’autre.
  • 6-10 ans : On peut mettre les huiles pures sous les pieds 1-2 gouttes et/ou utiliser le mélange pour le reste du corps.
  • Après 10 ans, la moitié d’une dose adulte. ¾ d’une dose adulte pour un ado.

L’efficacité n’est pas dans le dosage, inutile d’en mettre des litres, mais dans la régularité d’application. Entre 2 et 4 fois par jour.

Avec les plantes, il est important d’être assidu. Et persévérant. Elle ne feront pas le travail à la place de votre organisme. Un peu paradoxalement, l’effort que nous demande la maladie est souvent une pause.

Attention

En cas de maladie, toujours consulter votre médecin. Les conseils que je partage ne se substituent pas à un traitement médical. Ne jamais arrêter un traitement médical en cours. En cas de doute, consulter votre médecin traitant.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Partager :