Je voulais aujourd’hui vous partagez une réflexion sur : « Il faut sauver la planète la planète est en danger à cause de nous les humains parce que nous sommes vilains ! »
C’est important de comprendre que ce courant de pensée : il faut sauver la planète, le réchauffement climatique, il faut être de bons citoyens avec des pass écologique ou je sais pas quoi… tout ce courant là n’est pas différent en fait de celui qui nous a menés là où nous en sommes.
Parce que en faisant ça l’Homme se place encore une fois lui même au dessus de la nature. Genre c’est à nous de sauver la nature ! parce que c’est nous les bourreaux, nous sommes les vilains petits canards de la création. De nombreux déséquilibres que l’on voit actuellement sont dus en fait à cette croyance, très profonde, que l’humain est séparé de la nature. Et qu’en plus il lui est supérieur et peut la maîtriser la nature.
Nous avons vraiment créer un monde artificiel dans le sens où il ne vit que parce que nous lui donnons vie, nous les humains. Il n’est pas réel. Il n’est pas alimenté directement par la Vie. En fait, il est nourri par nous et nous y mettons tellement d’énergie à le faire vivre. La plupart des humains mettent la plupart de leurs énergies dans ce monde là. Il est d’une puissance très très grande mais c’est une puissance que nous lui donnons.
À côté de ça, il y a également un monde naturel, réel auquel nous appartenons au delà de cette espèce de bulle que nous avons construit et dans laquelle nous vivons. Il y a donc ce monde naturel dans lequel nous avons notre place au sein de la création. On croit parfois que la Terre se porterait mieux, la Nature se porterait mieux si l’humain n’était pas là. Et encore une fois c’est se méprendre. Encore une fois c’est se sentir séparer de la nature. Avoir cette perception là de la vie appartient au monde artificiel, au monde de l’Homme. Car dans le monde réel, naturel l’Humain a sa place.
Le règne humaine à sa place parmi les autres règne. Et chaque règne vivent les uns dans les autres. Si nous prenons le monde minéral qui va être rattachés en nous à nos actes, à notre corps physique. À l’intérieur duquel, comme un fractal, on va voir le monde minéral, qui est relié à l’élément Terre, dans notre ossature par exemple. Nous avons le minéral qui vit en nous. Nous sommes constitués de minéraux. Notre corps vient de la Terre. Et il y retournera.
Pour le monde végétal, le règne végétal c’est la même chose. Nous approchons souvent les plantes d’une manière très intellectuelle. En ayant fait des études sur plantes médicinales, je me suis beaucoup former. Et ma perception des plantes a été elle aussi formée. Pendant très longtemps j’ai eu une approche très intellectuelle de la chose. Si l’on me posez la question : « Les plantes sont-elles vivantes ? » je répondu oui bien sur. Une plante c’est vivant mais c’était une pure information mentale que l’on m’avait inséré au cours de mon éducation. On m’avait dit tiens regarde elle est vivante parce qu’elle fait de la photosynthèse, parce que il y a de la sève qui monte, de la sève qui descend, parce que si parce que ça. Tout ça sont des informations mentales qui appartiennent à cette bulle, à ce monde coupé de la Nature, à ce monde qui n’est pas relié à la vie directement .
Le monde végétal on peut aussi le retrouver à l’intérieur de nous. On peut le retrouver dans nos poumons, dans la manière dont circulent notre sang. On peut le retrouver dans notre psychologie, au niveau de nos désirs de notre volonté. Parce que quand on voit un brin d’herbe pousser et passer à travers du goudron, moi je trouve ça époustouflant en fait. Cette volonté d’être un brin d’herbe et pour cela il arrive à traverser ce goudron et à sortir par la simple volonté d’être se qu’il est. Le monde végétal pour ça est extraordinaire. En l’approchant comme un être vivant dont on ne sait rien nous permet d’interagir d’une manière vivante. D’avoir vraiment une relation qui n’est pas simplement basé sur des connaissances mentales.
Le règne animal est également à l’intérieur de nous. Dans notre ressenti, dans la manière dont on se positionne en fonction de notre ressenti. Dans nos sentiments également mais pas dans le sens juste des émotion, mais justement qui viennent de nos sens. Dans la perception que l’on a de notre environnement. Jusqu’à la perception que l’on a de la Vie. Tout cela est énormément relié à cette nature animale qui est en nous.
Enfin on a le règne humain avec la pensée. Dans laquelle nous nous sommes enfermés, isolés. En fait en nous coupant des autres règnes et en nous coupant de ce qu’il y avait aussi au dessus, nous nous sommes cru au sommet. Ce qui fait que nous croyons très fort être séparé de la nature et donc souvent la planète.
J’ai envie de dire plutôt que de vouloir sauver la planète, sauvons nous nous-mêmes en guérissant notre lien à la Nature. Parce que nous en faisons partie. Nous sommes une partie de ce monde naturel. Nous y avons notre place. Plutôt que de se dire je veux sauver la planète peut-être pouvons nous commencer par nous dire : « je veux simplement retrouver le lien vivant entre moi et la Terre, sur laquelle je marche la terre, qui supporte mes pas, qui me donne mon corps. » C’est un mouvement que de plus en plus de gens ressentent, parce que eh bien le monde de l’homme arrive à une fin de cycle et on pressent bien que son issue est fatale même si on ne sait pas quand. Si nous voulons vivre ici dans le présent et venir guérir notre relation à la Terre, cela ne peut pas se faire depuis la posture du sauveur. Par contre nous pouvons développer une véritable relation vivante avec ce monde naturel. Et c’est ce que je te propose notamment à travers le programme Naturellement Soi. À bientôt pour de nouvelles aventures.
Avec Amour