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Sirop de sureau – La Vie en Simples

Sirop de Sureau

L’Art de mêler l’utile à l’agréable

Cela fait des années que je prépare maintenant cette recette. Chaque été je récolte les fruit du Sureau (Sambucus nigra), et chaque automne je réalise cette recette. 

Je trouve son goût exquis et il est d’un grand soutien pour le système immunitaire des petits comme des grands. 

Sureau Noir
Sureau Noir (Sambucus nigra)

Plante partenaire : Le Sureau Noir (Sambucus nigra)

Arbuste commun en Europe, Asie et Afrique du Nord. Le Sureau apprécie les bois frais et un peu humide (Sur Eau) et notamment les lisières. On le retrouve aussi dans les fourrés, les décharges et les voisinage des habitation étant un arbre qui apprécie particulièrement l’azote. Les oiseaux très friand de ses baies ont grandement participé à son extension.

Le Sureau est bien souvent d’allure touffue, aux branches incurvées et un peu retombantes. “Il se signale de très loin à l’attention du promeneur par une odeur puissante, spéciale, jugée désagréable par ceux qui ne l’ont pas découverte […]. Ces corymbe blancs, large de 10 à 20 cm, sont les coupes lourdes de ce parfum. An août-septembre, les fleurs se sont muées en perles d’un noir pourpré, pleines de jus vineux, sucrées mais à l’arrière saveur vireuse.” Pierre Lieutaghi dans Le livre des arbres, arbustes et arbrisseaux.

Même si nous allons parler ici des ses baies, toutes les parties de l’arbres sont utilisées à des fins médicinales.

Avant de rentrer dans les détails, il est important de parler des risques de confusion. Dans nos contrées il existe le Sureau Hièble, semblable mais facilement différenciable du Sureau Noir.

Tout d’abord le Sureau noir est un arbuste qui fait du bois. Il est donc possible d’observer de l’écorce. Alors que le Sureau Hièble est une plante vivace qui ne fait pas de bois et dépasse rarement les 1 m. On l’appelle également Petit Sureau.

De plus les fruits du Sureau Noir sont retombants, accentués par le port un peu retombant des branches alors que le Sureau Hièble monte. Il a un port beaucoup plus ascendant.

Nous retrouvons beaucoup dans la littérature contemporaine des références à la toxicité du Sureau Hièble. Il est pourtant possible de retrouver des auteurs, comme Dioscoride, qui leur attribuent les mêmes propriétés, quoi plus intense chez le Petit Sureau. Ayant des propriétés purgatives, on peut facilement comprendre l’erreur de la considérer comme toxique. 

Personnellement je n’ai utilisé que le Sureau Noir.

Baies fraîches de sureau

Gardien du lien  avec les esprits de la Nature

Pour les Celtes, le sureau représente la vitalité, la vie éternelle, la mort et la renaissance. Il facilite le passage entre les 2 mondes. Les celtes s’en servaient pour confectionner des flûtes pour faciliter les conversations avec les morts.

Le Sureau était considéré comme un arbre sacré dont le bois creux abritait des divinités, des esprits de la forêt, des fées. Le couper portait malheur. Il est le gardien d’un lien fort avec les esprits de la Nature.

Usages et traditions :

 

  • Mettre des feuilles de Sureau dans les terriers permettrait d’en éloigner les rongeurs.
  • Pour éloigner les mouches, on suspendra dans la maison des feuilles fraîches de Sureau.
  • Des fleurs de Sureau séchées, étalées dans le fond d’un cageot de pommes, permettront de conserver ces fruits plus longtemps et leur donneront en plus un léger goût d’ananas (paraît-il ! je n’ai pas encore essayé…)
  • Les baies de Sureau été utilisées pour se teindre les cheveux et leur redonner de la force en les nourrissant.

Sirop de Sureau : La recette

Dans la pharmacopée de Madrid, ce sirop portait le nom de rob de sureau. Il figurait dans le droguier domestiques de biens des demeures riches ou pauvres. On le prenait au début de toutes les maladies. Pour preuve de sa haute valeur, on parlait d’un vieillard mort à 120 ans, qui attribuait à l’usage quotidien de “rob” non seulment sa longévité exceptionnelle mais encore sa sauvegarde lors de plusieurs épidémies de peste. 

Ingrédients

  • Baies de sureau sèches
  • Eau
  • Miel liquide (à défaut du sucre)
  • Un demi-citron
  • En option: rhum.

Préparation

1. Placez les baies dans une casserole, les recouvrir avec 2 fois leur volume d’eau froide et faites frémir pendant 30 minutes à feu doux, sans couvercle.

2. Versez le tout au travers d’une passoire. À l’aide d’une cuillère en bois, écrasez bien les baies au travers de la passoire.

3. Mesurez la quantité de pulpe obtenue au verre mesureur.

4. Rajoutez 2 fois le poids en miel. Ainsi, pour 100 ml de liquide, rajoutez 200 g de miel. Incorporez-le à la préparation encore chaude afin de bien le diluer. Cela donne un sirop très sucré, mais stable à température ambiante. Utilisez moins de miel si vous gardez le sirop au réfrigérateur.

5. Rajoutez, si vous le désirez, 1 cuillère à soupe de rhum pour chaque 100 ml de sirop obtenu. L’alcool améliore la conservation.

6. Afin d’augmenter aussi la stabilité du sirop, vous pouvez rajouter le jus d’un demi-citron pour chaque 100 ml de sirop. Les bactéries survivent difficilement dans un milieu acide.

7. À l’aide de l’entonnoir, versez votre sirop dans de petites bouteilles en verre.

Posologie

  • En prévention, une prise 2 à 3 fois par jour.
  • Lorsque la grippe est là, une prise toutes les 2 heures jusqu’à 6 prises par jour.
  • Enfant entre 1 et 2 ans: 1/4 de cuillère à café par prise.
  • Enfant de 2 à 6 ans: 1/2 cuillère à café par prise.
  • Enfant plus âgé: 1 cuillère à café par prise.
 
 

Régalez vous bien !

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